Sept raisons qui expliquent la fiche de 7-0 des Sharks (Article tiré de NHL.com)


Patrick Marleau domine la LNH avec neuf buts et Joe Thornton mène avec 11 assistances, on serait donc porté à croire qu’ils sont les principales raisons pour lesquelles les Sharks de San Jose sont la meilleure équipe de la LNH avec une fiche de 7-0-0.

Mais ce n’est pas aussi simple.

Si les Sharks ne pouvaient compter que sur Marleau et Thornton, ils ne seraient fort probablement pas devenus la 11e équipe de la LNH à entreprendre une saison avec une fiche de sept victoires consécutives. Une équipe ne présente pas un dossier de 7-en-7 en se fiant uniquement sur la production de deux joueurs.

Il y a beaucoup plus au sein de cette équipe, qui connaît un début de saison remarquable, le meilleur de l’histoire de la franchise.

Outre Marleau et Thornton, voici sept autres raisons qui expliquent que les Sharks présentent une fiche de 7-0-0:

1. La présence de Joe Pavelski sur le premier trio

Pendant que Marleau et Thornton attirent l’attention avec un total combiné de 28 points, ne mésestimez pas le travail de Pavelski qui fait en sorte que ses deux coéquipiers de trio occupent les deuxième et troisième rangs du classement des pointeurs en ce début de saison.

Pavelski s’acquitte très bien de sa tâche avec ses quatre buts et ses huit aides. Il a inscrit tous ses buts à ses trois derniers matchs, prenant ainsi la relève de Marleau, qui a été blanchi à ses deux dernières rencontres, après avoir marqué neuf buts à ses cinq premiers matchs. Il est le seul joueur des Sharks à avoir obtenu un point à chaque match.

Mais Pavelski n’excelle pas seulement à l’attaque; il a remporté 59,7 pour cent de ses mises en jeu, son temps d’utilisation (19:13 par match, est le plus élevé chez les attaquants) et son travail en infériorité numérique (temps d’utilisation de 2:21 par match en pareilles circonstances) est le plus élevé chez les attaquants.

Si Marleau et Thornton sont les deux vedettes des Sharks, Pavelski est celui qui fait le lien entre les deux.

2. Défense et gardiens de but

Encore là, les Sharks sont reconnus comme une équipe offensive car ils marquent une moyenne de 3,86 buts par match et ils présentent un pourcentage de réussite de 30,8 pour cent en avantage numérique. Cependant, la défense et les gardiens ont autant à voir que le travail de Marleau, Thornton, Pavelski et cie dans le fait qu’ils présentent une fiche de 7-0-0.

Les Sharks présentent la meilleure défense de la LNH à égalité avec les Sénateurs d’Ottawa avec une moyenne de 1,71 but accordé par match.

Antti Niemi présente une moyenne de 1,95 but par match, et il est l’un des six gardiens à avoir obtenu au moins quatre départs à présenter une moyenne inférieure à 2,00. Il présente aussi un pourcentage d’efficacité de ,933. Mais n’oubliez pas le substitut de Niemi, Thomas Greiss, qui a effectué 24 arrêts quand il a blanchi l’Avalanche du Colorado 4-0 à son seul départ de la saison.

Encore plus remarquable, les Sharks connaissent un tel début de saison sans l’un de leurs meilleurs défenseurs. En effet, Brent Burns souffre d’une blessure au bas du dos, il n’a pas encore disputé un match et l’équipe ne peut confirmer la date de son retour au jeu.

Matt Irwin, une recrue âgée de 25 ans qui n’a jamais été repêché, a profité de l’absence de Burns (et de Jason Demers) pour gagner un poste. Il a marqué un but, récolté une aide et joue plus de 19 minutes par match, incluant deux minutes par rencontre lors des avantages numériques.

3. Ils gagnent les mises en jeu

Ça peut paraître simpliste, mais les Sharks sont productifs parce qu’ils ont souvent possession de la rondelle.

Pourquoi? Parce qu’ils remportent plusieurs mises en jeu.

Les Sharks occupent le deuxième rang de la LNH à ce chapitre avec un pourcentage de 58,5 pour cent. Ils gagnent les mises en jeu, conservent la rondelle, ce qui génère de l’attaque. Il n’y a rien de plus simple que cela.

Les quatre meilleurs joueurs des Sharks dans les mises en jeu (Pavelski, Thornton, Logan Couture et Michal Handzus) présentent tous des pourcentages supérieurs à 57 pour cent. Scott Gomez a remporté 68 pour cent de ses confrontations (17 de 25) depuis qu’il a joint l’équipe, il y a quatre matchs.

4. Bons débuts de match

Les Sharks dominent leurs adversaires 12-2 en première période et ils ont marqué à quatre reprises dans les cinq premières minutes d’un match. Ils n’ont pas accordé de but au premier vingt dans leurs cinq derniers matchs, soit depuis que la recrue Nail Yakupov, des Oilers d’Edmonton, l’ait fait dans la victoire de 6-1 des Sharks le 22 janvier.

L’étanchéité de leur défense, la qualité de leurs gardiens et l’habileté à remporter des mises en jeu font en sorte que les Sharks sont pratiquement impossibles à battre.

Les Coyotes de Phoenix et les Ducks d’Anaheim sont les deux seules équipes à avoir comblé des déficits en début de match contre les Sharks. Ces derniers ont cependant été capables de vaincre les Coyotes 5-3 en comblant un déficit de deux buts. Ils sont également revenus de l’arrière pour battre les Ducks 3-2 en tirs de barrage.

5. Rapides poussées offensives

Dans six de leurs sept victoires, les Sharks ont assommé leurs adversaires en marquant des buts rapides en l’espace de quelques minutes, quelques fois en l’espace de quelques secondes.

Il y a peu de choses plus difficiles pour une équipe que de se ressaisir après avoir accordé une couple de buts rapides en peu de temps.

Marleau et Martin Havlat ont combiné leurs efforts pour marquer trois buts en l’espace de 4:18 en deuxième période dans un gain de 4-1 contre les Flames de Calgary dans leur match d’ouverture. Les Sharks ont marqué six buts au premier engagement contre les Oilers, incluant trois buts sans riposte séparés chacun de 73 secondes, 65 secondes et 71 secondes.

Les Sharks sont revenus de l’arrière pour vaincre les Coyotes en marquant à trois reprises dans les dernières 10:45 de la troisième période.

Marleau a aussi marqué deux buts en l’espace de 78 secondes au premier engagement dans la victoire de 4-0 contre l’Avalanche. Les Sharks se sont également imposés rapidement contre les Canucks de Vancouver quand Thornton et Pavelski ont marqué dans les premières 3:26 dans une victoire de 4-1.

Contre les Oilers, Couture et Pavelski ont permis aux Sharks de prendre une avance de 2-0 avec des buts sans aide en l’espace de 39 secondes en deuxième période.

6. La suprématie de Handzus en tirs de barrage

Les Sharks ont dû se rendre en tirs de barrage pour remporter leurs deux derniers matchs contre les Oilers et les Ducks. Et l’entraîneur en chef, Todd McLellan, n’hésite pas à avoir recours à Handzus à titre de premier tireur.

Handzus, qui n’a pas encore amassé un point cette saison en temps réglementaire ou en prolongation, a marqué à ses deux tentatives en tirs de barrage. Il a utilisé la même feinte pour déjouer Jonas Hiller, des Ducks, et Devan Dubnyk, des Oilers. Il se présente directement devant le gardien, effectue une rapide feinte pour le faire bouger et tire dans la partie supérieure gauche du filet.

Handzus présente une fiche de 18-en-34 depuis le début de sa carrière en tirs de barrage, et 7-en-12 dans l’uniforme des Sharks.

7. Couture fournit de la profondeur

Couture est un élément aussi important pour les Sharks que peuvent l’être Marleau et Thornton. Les adversaires ne peuvent pas seulement se concentrer sur le premier trio des Sharks, car Couture, qui a marqué 30 buts au cours des deux dernières saisons, en a déjà inscrit cinq en plus d’avoir amassé cinq assistances depuis le début de la saison.

Le centre du deuxième trio des Sharks, qui évoluerait sur la première ligne de plusieurs équipes, ne joue pas assez souvent, car Pavelski joue en avantage et en désavantage numériques.



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